Souleymane Bachir Diagne - L'Art africain comme intercesseur
Action | Key |
---|---|
Play / Pause | K or space |
Mute / Unmute | M |
Toggle fullscreen mode | F |
Select next subtitles | C |
Select next audio track | A |
Show slide in full page or toggle automatic source change | V |
Seek 5s backward | left arrow |
Seek 5s forward | right arrow |
Seek 10s backward | shift + left arrow or J |
Seek 10s forward | shift + right arrow or L |
Seek 60s backward | control + left arrow |
Seek 60s forward | control + right arrow |
Decrease volume | shift + down arrow |
Increase volume | shift + up arrow |
Decrease playback rate | shift + comma |
Increase playback rate | shift + dot or shift + semicolon |
Seek to end | end |
Seek to beginning | beginning |
Si vous êtes abonné aux notifications, un e-mail vous sera envoyé pour toutes les annotations ajoutées.
Votre compte utilisateur n'a pas d'adresse e-mail.
Informations sur ce média
L'art africain est un thème d'actualité. Mais au-delà de la controverse sur la restitution des œuvres, il s'agit de discuter en quoi l'art africain à constitué une promesse de partage et de communauté humaine.
SOULEYMANE BACHIR DIAGNE
Après ses études au Sénégal, il est admis en classes préparatoires (hypokhâgne et khâgne) au lycée Louis-le-Grand de Paris, suivant les pas, presque un demi-siècle plus tard, de son compatriote Léopold Sédar Senghor. Il y prépare le concours d’entrée à l'École normale supérieure, tout en passant une licence et une maîtrise de philosophie à l'université Panthéon-Sorbonne. Reçu à l’École normale supérieure de la rue d'Ulm, il y est l’élève de Louis Althusser et de Jacques Derrida. Reçu à l’agrégation de philosophie en 1978.
Il soutient une thèse de doctorat de troisième cycle de philosophie à l'université Panthéon-Sorbonne sous la direction de Jean-Toussaint Desanti en 1982, sur le thème suivant : De l’algèbre numérique à l’algèbre de la logique. La même année, il revient dans son pays natal pour y enseigner la philosophie à l’universite Cheikh Anta Diop de Dakar. Il soutient sa thèse de doctorat d’État à l'université Panthéon-Sorbonne en 1988 toujours sous la direction de Jean-Toussaint Desanti, sur le thème suivant : Philosophie symbolique et algèbre de logique : les lois de la pensée de George Boole
Ancien vice-doyen de la faculté des lettres et sciences humaines de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, il est nommé par l’ancien président de la République du Sénégal Abdou Diouf, comme conseiller pour l’éducation et la culture de 1993 à 1999. Souleymane Bachir Diagne a été codirecteur des Éthiopiques (revue sénégalaise de littérature et de philosophie), membre du comité de publication de la Revue d’histoire des mathématiques (journal de l’histoire des mathématiques publié par la société des mathématiques de France), membre du comité de publication de Présence africaine, membre du comité international scientifique de Diogenes (journal de philosophie et de sciences sociales publié par le Conseil international de philosophie et de sciences sociales de l’UNESCO, membre du comité scientifique du Conseil pour le développement de la recherche en sciences sociales en Afrique, membre du Comité africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES), membre du Conseil du Futur de l’UNESCO. En 2004, un dossier du Nouvel Observateur le retient dans sa sélection des "25 grands penseurs du monde entier". En 2007, il figure parmi "les 100 personnalités qui font l'Afrique", selon l'hebdomadaire Jeune Afrique.
Il a publié depuis de nombreux travaux dans les domaines de l’histoire de la logique, de la philosophie, en particulier dans le monde islamique et en Afrique. Après avoir enseigné pendant plusieurs années à l’université Northwestern d’Evanston (Illinois, États-Unis) Souleymane Bachir Diagne est actuellement professeur aux départements de français et de philosophie de l’université Columbia de New York.
Il a reçu en 2011 le prix Édouard-Glissant pour l'ensemble de son œuvre. Il a dirigé en 2013 la concertation nationale sur l'avenir de l'enseignement supérieur et de la recherche au Sénégal qui a préconisé une réforme ambitieuse du système universitaire autour de 11 décisions majeures en faveur de la réorientation vers les sciences, le numérique et les technologies. En 2017, il est fait chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres en même temps que sa collègue Emmanuelle Saada pour ses contributions à l'éducation et à la philosophie.
Bibliographie :
- Bergson postcolonial : l'élan vital dans la pensée de Léopold Sédar Senghor et de Mohamed Iqbal, 2011 aux éditions du CNRS
- Ma vie en islam, Éditions Philippe Rey,
- En quête d'Afrique(s) : universalisme et pensée décoloniale, coécrit avec l’anthropologue Jean-Loup Amselle, Éditions Albin Michel, 2018
- Léopold Sédar Senghor : l'art africain comme philosophie (Riveneuve éditions 2007).
Autres médias dans la chaîne "Université permanente"
- 19 vues, 19 cette année, 19 ce moisDominique Barthélémy - La tapisserie de Bayeux, captivante et énigmatique14 novembre 2024
- 93 vues, 93 cette année, 93 ce moisPatrick Boucheron - L’historien dans la Cité : anciennes questions, nouveaux enjeux8 novembre 2024
- 20 vues, 20 cette année, 2 ce moisPierre-Antoine Gourraud - Prendre soin des données de santé : nouveaux enjeux, nouveaux risques pour de nouveaux usages28 août 2024
- 18 vues, 18 cette année, 8 ce moisThierry Piel - Chronique historique et artistique de Londres. Genèse d’une ville monde (1714-1914)24 août 2024
- 13 vues, 13 cette année, 3 ce moisChris Bowler - Le Monde microscopique des océans, exploré par les expéditions TARA24 août 2024
- 20 vues, 20 cette année, 3 ce moisAntoine Tilloy - Ordinateurs quantiques : pourquoi et comment ?24 août 2024