Action | Key |
---|---|
Play / Pause | K or space |
Mute / Unmute | M |
Toggle fullscreen mode | F |
Select next subtitles | C |
Select next audio track | A |
Show slide in full page or toggle automatic source change | V |
Seek 5s backward | left arrow |
Seek 5s forward | right arrow |
Seek 10s backward | shift + left arrow or J |
Seek 10s forward | shift + right arrow or L |
Seek 60s backward | control + left arrow |
Seek 60s forward | control + right arrow |
Decrease volume | shift + down arrow |
Increase volume | shift + up arrow |
Decrease playback rate | shift + comma |
Increase playback rate | shift + dot or shift + semicolon |
Seek to end | end |
Seek to beginning | beginning |
Margot Delon est sociologue, chargée de recherche au CNRS et fellow de l’Institut Convergences.
Des violences policières au mal-logement, les banlieues populaires semblent frappées d’une malédiction que rien ne peut enrayer. Mais est-ce vraiment le cas ? Comment, au fond, se reproduisent les inégalités sociales et urbaines ?
Enquête dans le passé oublié de nombreuses villes françaises, la conférence raconte l’histoire des enfants des bidonvilles de l’après-guerre, qui comptaient en 1966 près de 75 000 habitant·es. À Nanterre, à Champigny-sur-Marne et ailleurs, Algérien·nes, Marocain·es, Tunisien·nes et Portugais·es, ces enfants ont grandi dans des baraques puis dans des cités de transit marquées par la précarité et l’exclusion.
Aujourd’hui adultes, ils témoignent de ce qu’ont été leurs vies avant et après la destruction des bidonvilles. Loin des préjugés, leurs trajectoires montrent que l’inéluctable ne l’est pas toujours et que si les effets structurels du racisme ou de la pauvreté sont écrasants, les mobilisations des familles et auprès des familles permettent parfois d’enrayer la reproduction des inégalités.
Si vous êtes abonné aux notifications, un e-mail vous sera envoyé pour toutes les annotations ajoutées.
Votre compte utilisateur n'a pas d'adresse e-mail.