Slaven Waelti - " Tout est bien ". Penser l'optimum au temps des Lumières (1710-1789)
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Informations sur ce média
https://www.iea-nantes.fr/fr/chercheurs/waelti-slaven_510
Qu’il s’agisse de performances individuelles ou d’efforts collectifs, de services sociaux ou de rendements économiques, la gouvernance se réduit aujourd’hui souvent à une question d’optimisation. La notion n’est cependant pas née avec le capitalisme financier du siècle dernier. En éclairer le sens implique de remonter au temps des Lumières, qui, en ce domaine comme en beaucoup d’autres, a contribué à former nos cadres de pensée. Emprunté au latin, le terme optimum apparaît dans les Essais de Théodicée (1713) de Leibniz pour qualifier l’état le plus favorable d’une chose en fonction de conditions et d’objectifs donnés. Sous les noms « d’optimisme philosophique », de « balance du marché » ou d’« équilibre social des passions », il en irrigue encore de nombreux champs du savoir. L’optimum ne fit pourtant pas en soi l’objet de débats ni n’a donné lieu à une science positive ; il constitue plutôt un ensemble diffus de pensées actualisées dans des formes et régimes discursifs variés, dont les expressions sont disséminées dans de multiples champs disciplinaires. L’étude de ce que le projet appelle de manière générique les « pensées de l’optimum » est donc transversale par principe et interdisciplinaire par nature. Biographie Slaven Waelti est chercheur en littérature française et en philosophie. Originaire de Suisse romande, il a étudié à l’université de Bâle où il a soutenu en 2012 une thèse de doctorat consacrée à la question de la communication et de l’incommunicable littéraire chez Klossowski (parution : Droz 2015). Ce travail l’a conduit à s’intéresser à la théorie allemande des médias, et il a notamment contribué à la traduction et à la réception française de la pensée de Friedrich Kittler. Élargissant la réflexion des médias de communication à l’économie des échanges en général, il s’est tourné pour sa recherche post-doctorale vers les savoirs littéraire et médiatique de l’économie dans la France des Lumières. En plus de ses fonctions d’enseignant-chercheur à l’université de Bâle (2013/2021), il a bénéficié à plusieurs reprises du soutien du Fonds National Suisse pour la recherche scientifique et a effectué des séjours de recherche à l’ENS Paris Ulm (2007/2008), à la Humboldt Universität de Berlin (2008/2009) et à Harvard University (2016/2017).
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