Action | Key |
---|---|
Play / Pause | K or space |
Mute / Unmute | M |
Toggle fullscreen mode | F |
Select next subtitles | C |
Select next audio track | A |
Toggle automatic slides maximization | V |
Seek 5s backward | left arrow |
Seek 5s forward | right arrow |
Seek 10s backward | shift + left arrow or J |
Seek 10s forward | shift + right arrow or L |
Seek 60s backward | control + left arrow |
Seek 60s forward | control + right arrow |
Seek 1 frame backward | alt + left arrow |
Seek 1 frame forward | alt + right arrow |
Decrease volume | shift + down arrow |
Increase volume | shift + up arrow |
Decrease playback rate | < |
Increase playback rate | > |
Seek to end | end |
Seek to beginning | beginning |
https://www.iea-nantes.fr/fr/chercheurs/summa-renata_530
Les personnes déplacées – y compris les réfugiés, les migrants ou les diasporas – aspirent à « leur chez-soi » ; ces désirs créent des communautés qui ne sont pas contenues par les États-nations. Bien que le sentiment de « perte d’appartenance » soit commun à toutes les personnes déplacées, il est particulièrement troublant lorsque la communauté politique que l’on a quittée n’existe plus. La dissolution violente de la Yougoslavie, qui éclata en six nouveaux États (plus le Kosovo) et aboutit à une politique de nettoyage ethnique, en fournit un exemple important. Les guerres et les violences qui ont éclaté dans la région dans les années 1990 ont produit des millions de réfugiés et de personnes déplacées, dont beaucoup se sont retrouvés dans une situation de « retour impossible » même après la fin des conflits : le lieu où ils vivaient sont devenus hostiles à leurs communautés pendant et après la guerre. Là où le « chez-soi » – national, local, la maison physique – était menacé, les populations déplacées créaient de nouvelles formes d’appartenance. Quels rôles jouent la guerre et la dissolution du pays dans la reconfiguration de nouvelles appartenances ?
Biographie
Renata Summa est chercheuse post-doctorale à l’Institut des relations internationales, PUCRio (Brésil). Elle a été chercheuse invitée à l’Université de Graz (Autriche) et à l’Open University (Royaume- Uni). Elle a obtenu son doctorat en relations internationales à la PUC-Rio (Brésil) et sa maîtrise à Sciences-Po Paris (France). Elle est l’auteur de « Everyday Boundaries, Borders and Post-Conflict Societies » (Palgrave, 2021). Ses intérêts de recherche portent sur les situations de conflit et post-conflit, les frontières et les limites, la mobilité et le déplacement dans la région des Balkans et les approches quotidiennes en RI. A Nantes, elle recherchera le déplacement et l’appartenance après la fin de la Yougoslavie.
Si vous êtes abonné aux notifications, un e-mail vous sera envoyé pour toutes les annotations ajoutées.
Votre compte utilisateur n'a pas d'adresse e-mail.