David Cayla - Qu'est-ce que le néolibéralisme ?
Key | Action |
---|---|
K or space | Play / Pause |
M | Mute / Unmute |
C | Select next subtitles |
A | Select next audio track |
V | Show slide in full page or toggle automatic source change |
left arrow | Seek 5s backward |
right arrow | Seek 5s forward |
shift + left arrow or J | Seek 10s backward |
shift + right arrow or L | Seek 10s forward |
control + left arrow | Seek 60s backward |
control + right arrow | Seek 60s forward |
shift + down arrow | Decrease volume |
shift + up arrow | Increase volume |
shift + coma | Decrease playback speed |
shift + dot or shift + semicolon | Increase playback speed |
end | Seek to end |
beginning | Seek to beginning |
Share this media
Information on this media
Links:
Creation date:
May 25, 2022Number of views:
39 (this month: 21)Speaker:
Thibault GRASSETLink to media channel:
Université permanenteDescription
Pour des nombreux intellectuels, les élections de M. Thatcher en 1979 au Royaume-Uni et de R. Reagan en 1980 aux États-Unis ont conduit à transformer le rôle de l’État dans l'économie en ouvrant une ère "néo-libérale" fondée sur une confiance aveugle dans les mécanismes de marché. Inspiré des travaux d'économistes tels que M. Friedman ou F. Hayek, le nouvel art néolibéral de gouverner a effectivement transformé le monde en profondeur. Néanmoins, il est sans doute réducteur de caractériser le néolibéralisme comme une simple réduction du rôle de l’État. En pratique, la gouvernance néolibérale s'apparente davantage à une "gouvernance par les nombres" (pour reprendre l'expression d'A. Supiot) qui s'appuie sur un État fort. Son objectif principal est de mettre en œuvre un management tendant à développer des mécanismes incitatifs afin d'optimiser les comportements individuels. Dans ce cadre, la mondialisation et l'extension des marchés tiennent un rôle central.
David Cayla est économiste, enseignant chercheur à Angers et chercheur au Granem. Membre du collectif des Économistes atterrés il a publié de nombreux ouvrages dont L’Économie du réel face aux modèles trompeurs (2018) et Populisme et néolibéralisme : il est urgent de tout repenser (2020), tous deux aux éditions De Boeck Supérieur. Il défend une science économique ancrée dans les sciences sociales.