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De l'Ancien Régime au XXe siècle, les portefaix, puis les dockers apparaissent comme des acteurs essentiels du port de Nantes.
Ils développent des organisations collectives puissantes, qui leur permettent d'avancer leurs revendications pour de justes salaires et même un monopole du travail, et qui nourrissent leur identité d'hommes libres, organisant eux-mêmes leur travail.
Ces prétentions suscitent souvent d'importantes tensions qui opposent les portefaix, puis les dockers aux négociants et aux autorités.
Cependant, ces acteurs parviennent aussi à des compromis, fondés à la fois sur la convergence de leurs intérêts et sur le rapport de forces.
Des sources riches et variées permettent de reconstituer cette histoire complexe et même d'entendre la voix de ces ouvriers.
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